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Depuis fin juillet 2007, moment où je découvre enfin ce qu’a Julien, je ne vis plus que pour l’autisme et je passe mon temps à chercher des solutions, à essayer de communiquer avec lui, le faire travailler à table. Je suis en état de stress permanent, seuls comptent ses progrès, nous sommes pressés par le temps, chaque jour compte. Je me sens un peu comme un coureur parti loin derrière les autres coureurs et qui devrait redoubler d’énergie pour les rattraper. Je perds du poids, je n’ai plus d’appétit, je ne fais plus de sport ou de musique, qui sont mes passions. La relation de couple n’existe plus. Cette période durera jusqu’en février 2010.

Premier programme ABA, bancal…

En juin 2008 je fais connaissance avec la présidente d’une association locale qui me propose un accompagnement ABA chez moi, par une psychologue de L. ayant le DU ABA de Lille. Elle formera « sur le tas » 2 étudiantes en psycho qui interviendront dans le cadre de leur stage. Nous mettons des petites annonces à la faculté pour recruter ces étudiantes.

Nous démarrons ce programme en septembre 2008, à sa 1ère rentrée scolaire en petite section.

Mais plus le temps passe, plus nous avons de gros doutes sur son efficacité : aucun progrès et les étudiantes non formées sont livrées à elles-mêmes, font tout de travers, Julien s’ennuie à mourir pendant les séances…

Nous sommes désabusés : on essaye réellement de tout faire pour que Julien progresse, car il ne parle toujours pas à 4 ans, n’est pas rentré dans les apprentissages, l’imitation, il refuse de manger des morceaux… Nous avons l’impression que tous nos efforts ne servent à rien. Nous ne sommes pas nous-mêmes renforcés par des progrès, des résultats. Nous nous essoufflons.

Mais nous cherchons d’autres solutions....

Voir l'article complet sur le blog L'Express "The Autist" en cliquant ici.

Tag(s) : #Témoignages
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